PSG : Laurent Blanc « Bien sûr qu’on a respecté le Barça »

  • Par Benjamin

Laurent BLanc

Laurent Blanc, l’entraîneur du Paris Saint-Germain est passé en conférence de presse ce mardi soir après la deuxième défaite consécutive de son équipe face au FC Barcelone (2-0) lors des quarts de finale de la Ligue des Champions. Le coach français y a fait l’éloge du Barça, une équipe d’un niveau bien supérieure à la sienne.

« C’est notre adversaire qui nous a empêchés de faire un meilleur match que ce soir, comme au match aller. La qualité individuelle et collective de cette équipe fait que même en donnant le maximum, cela ne suffit pas. Ce que je regrette, c’est que l’on aurait pu leur marquer des buts nous aussi. (…) Mais il y en a d’autres, et le Barça mérite la qualification.

L’institution FC Barcelone, c’est la réalité. Il y a un club qui est centenaire, voilà. On respecte tous les adversaires de la même manière. Bien sûr, nous avons respecté Barcelone, mais on avait d’abord envie de gagner ces matches, on les a préparés pour cela. Mais il faut se rendre à l’évidence: sur les deux rencontres, le FC Barcelone mérite la qualification. On a fait ce qu’on pouvait faire avec nos moyens actuels, mais cela ne suffit pas contre Barcelone.

Quand vous n’êtes pas parvenu à bousculer Barcelone, vous pouvez dire que vous n’avez pas réussi à faire ce que vous aviez décidé. Mais on est venu ici avec une certaine philosophie de jeu, on n’a pas fait que défendre, même si on a beaucoup défendu. On a joué avec nos moyens, mais on a joué notre propre jeu. Beaucoup d’équipe se seraient contentés de jouer long sur Ibra et de dégager le ballon dans les situations chaudes, mais nous, quitte à prendre des risques, on a cherché à construire de derrière.

Les suiveurs de Barcelone savent la patience qu’il faut pour remporter la Ligue des champions. Il faut des moyens, mais aussi de la patience. Les premiers qualifiés pour les demi-finales sont le FC Barcelone et le Bayern Munich: le gotha est là, comme d’habitude. Paris y sera certainement un jour, mais il faut comprendre qu’il faut du temps. »

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