Real : Benítez “Un jour spécial”

  • Par Clément

 

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C’est fait, Rafael Benítez est le nouvel entraîneur du Real Madrid. Le technicien espagnol, qui a mis fin à son aventure avec Naples, a signé aujourd’hui un contrat jusqu’en 2018 et aura pour but de ramener des titres dans la Maison Blanche dès la saison prochaine. Né et formé à Madrid, c’est donc un véritable retour aux sources pour celui qui a porté pendant 7 ans le maillot merengue. C’est donc avec émotion, les larmes aux yeux, qu’il s’est exprimé en début d’après-midi face à la presse pour sa première conférence de presse officiel en tant qu’entraîneur du Real.

C’est un jour spécial, très émouvant. C’est un jour d’émotion et de reconnaissance. J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Voir tous ces gens que je connais depuis des années. Une boucle se ferme. Pour moi c’est un défi, une motivation continue de savoir qu’il y a une grande équipe.

Je veux profiter de cette grande équipe et ne pas me centrer sur les individualités pour le moment (la question portait sur Casillas). Il y a un énorme effectif, je vais essayer d’en profiter. Ce n’est pas le jour pour parler de ça.

Le Real est une équipe si grande qu’elle regarde toujours ce qu’il se passe pendant le mercato, il y a une très grande équipe. On doit jouer le mieux possible pour gagner et avoir une idée claire de ce que l’on veut faire indépendamment du système, on doit être compétitif. Avec autant de qualités, cette équipe doit attaquer, marquer des buts et si possible bien jouer.

J’ai travaillé beaucoup d’année dans le football, avec des structures différentes. Je viens ici pour être entraîneur du Real et être à la disposition du club. Un entraîneur donne toujours son opinion. Le club a sa propre structure, moi je vais essayer de tirer le meilleur de mes joueurs.

Les joueurs montrent de l’affection pour Carlo Ancelotti et si un jour je pars, j’espère que ce sera pareil. J’ai parlé avec lui et au niveau professionnel comme au niveau personnel, il a mon estime maximale.

Aujourd’hui, plus que l’idée, le système et les noms, il faut que j’expose mon idée de jeu et de travail. Même si beaucoup disent que nous étions défensifs, nous avons battu le record de buts de Naples deux années consécutives. Une équipe de qualité se doit d’être offensive. L’entraîneur a l’avantage de voir les entraînements et le travail. Je ne me préoccupe pas de savoir si je dois mettre un joueur ou un autre si tout le monde est bon. Cette équipe doit attaquer et gagner. Je suis pas en train de penser à ce que je dois faire avec ces joueurs. Je suis en train d’apprendre à connaître la structure de l’intérieur, on verra ensuite à la loupe les petits détails.

C’est l’équipe avec le plus de qualités que j’ai eu à entraîner. La méthode de travail est de s’entraîner 80% avec le ballon et 20% sans. Pour équilibrer. Il faut donner la priorité au ballon. Avec contrôle, rigueur, en parlant avec les joueurs mais en maintenant la méthode. Le système de jeu est différent avec ces joueurs comparé à ce que j’ai connu. Il faut s’adapter au niveau système mais il faut trouver l’équilibre en phase défensive pour progresser offensivement.

Je vais gérer les égos comme je l’ai déjà fait dans d’autres vestiaires, avec naturel. J’aime échanger avec les joueurs. Si quelqu’un pense que son idée peut nous aider alors nous la suivrons. Sinon on cherchera une autre formule. Si nous mettons le bien collectif au service de l’individuel.
Je pense que tous les joueurs de ce club sont très bons. Décider qui doit jouer dépend du moment. La priorité est le bien de l’équipe.

J’ai passé beaucoup d’années au centre de formation, j’en viens, et je connais la problématique. Ma responsabilité est l’équipe première mais je regarderai ce qu’il se passe en-dessous. L’autre jour j’ai vu Zizou qui va me donner quelques informations.

J’ai vu évoluer le Real en tant que professionnel mais en tant que responsable de cette équipe je dois garder mon avis pour moi. Ils ont joué beaucoup de bons matches.

Quand je suis arrivé à Liverpool, il y avait un projet sur trois ans avant de commencer à concourir. On a gagné la Ligue des Champions dès la première année. Ici non, tu as une équipe pour gagner dès le premier jour. Il y a un processus d’adaptation quand un nouvel entraîneur arrive mais nous devons faire notre possible pour rester toujours au plus haut et sortir satisfait après chaque match. Mon parcours avec Madrid m’a appris que la première place est la seule chose qui a de la valeur, être deuxième ne vaut rien. On doit gagner tout ce qu’on peut.

 La clé ce sera les joueurs. C’est à eux d’être compétitifs et ambitieux. Pour remplir les objectifs, qui est de tout gagner, cela commence par gagner le premier match.

L’entraîneur est un éternel insatisfait. Je ne veux pas me tromper et les critiques constructives seront entendues. J’aime écouter les critiques de mon équipe technique et des joueurs. On peut tous progresser et apprendre du moment que l’équipe gagne.

On connait Sterling mais c’est un joueur d’une autre équipe.

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