Real : « À l’époque, Ronaldo disait déjà : ‘Je commencerai par Man United puis je jouerai à Madrid’ »

  • Par Laura

José Semedo, l’ami d’enfance de Cristiano Ronaldo, qui évolue désormais au Sheffield Wednesday, s’est confié à FIFA.com ce samedi pour parler de l’attaquant du Real Madrid. Le Portugais a ainsi fait savoir que « Tout le monde au Sporting savait qu’il deviendrait professionnel ».

« On ne pensait pas qu’il gagnerait trois Ballons d’Or, mais nous étions certains qu’il passerait pro.
Depuis l’âge de dix ans, à chaque fois qu’il participait à un tournoi, il terminait systématiquement meilleur joueur.
Il fallait que nous affrontions Benfica ou Porto pour qu’il vienne jouer avec nous !
Chaque jour, je me levais vers 6h30. J’essayais de sortir tout doucement de la chambre mais il se réveillait et me demandait : ‘Semy, où est-ce que tu vas ?’ Si l’entraîneur apprend que nous avons manqué l’école, on va se faire virer, lui répondais-je. ‘Mais non ! Allez, reste dormir encore un peu. On est footballeurs, on n’a pas besoin d’aller à l’école.’

Aux alentours de 14-15 ans, l’école est devenue vraiment compliquée pour lui. Tout le monde était jaloux. Ça a commencé par son nom. Il s’appelait Ronaldo ! Ensuite, tous les journaux ou presque le présentaient comme le meilleur joueur d’Europe dans sa tranche d’âge. On parlait de lui tout le temps. Et toutes les filles étaient amoureuses de lui !
Ce n’était pas de sa faute s’il était célèbre. C’était un footballeur extraordinaire !
Nous délaissions le quotidien des autres adolescents et nous nous entraînions jour et nuit dans l’espoir de devenir toujours plus forts.
À l’époque, il disait déjà : ‘Je commencerai par Manchester United puis je jouerai au Real Madrid’. Quand on y pense, tout ce qu’il a annoncé s’est réalisé.
Cristiano est en train d’écrire une histoire inoubliable dans le grand livre du football. C’est le plus grand sportif de la planète, sans aucun doute. Quand il joue, tout le monde s’arrête pour le regarder. Quand il raccrochera les crampons, nous pleurerons tous son absence. »

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