Real : Ramos « Espérons que le Clasico appartienne à nos attaquants »
Remis de son problème au dos, Sergio Ramos, capitaine du Real Madrid, devrait bien guider son équipe lors du Clasico de ce samedi au Camp Nou, dans le cadre de 31e journée de la Liga. Celui qui vient d’avoir 30 ans, et qui a déjà affronté à 31 reprises Barcelone en compétition officielle, a analysé la rencontre au sommet pour Bwin ce vendredi.
« La priorité est que l’équipe fasse un bon match et que, bien entendu, elle l’emporte. Nous espérons que ce soit un super match pour tous les amoureux du foot. Si ces matchs ont démontré quelque chose, c’est parce qu’il peut tout arriver. Nous allons tenter de jouer avec la plus grande tranquillité tout en faisant ce que nous devons faire. C’est peut-être le plus difficile face à un adversaire si important que celui-ci que de faire ce que nous voulons.
Ce type de matchs a toujours été très spécial, pour tout ce qu’ils impliquent et par la répercussion médiatique qu’ils ont. Pour moi, la meilleure équipe du monde affronte une équipe qui, lors de ces dernières années, a démontré qu’elle était la meilleure dans presque toutes les compétitions. Cette rivalité a augmenté, et cela se ressent encore plus dans les Clasicos. Tout au long de l’histoire, il y a eu peu de matchs aussi importants ou avec une telle rivalité, que ceux que nous avons disputé lors des derniers Clasico.
Un match de gardiens ou d’attaquants ? Je ne sais pas. Si je le savais, je serais un devin. Nous espérons que ce soit un super match pour les amoureux du football et que nous ramenions la victoire à la maison. Nous espérons qu’il appartienne à nos attaquants.
La priorité est que l’équipe fasse un bon match et, bien entendu, qu’elle l’emporte. Si je peux y contribuer avec un but, tant mieux. Ce ne serait pas le premier que j’inscris face à Barcelone. C’est toujours une joie un peu plus forte que si tu le fais contre un autre adversaire.
Mes qualités ? Je préfère quand ce sont les autres qui définissent, mais si je devais en citer quelques unes, je dirais que je me considère comme un joueur intense. Le caractère que je tente de transmettre à chaque entraînement et à chaque match pour que cela puisse toucher le reste de mes coéquipiers.
La BBC ? Ce qui lui permet de faire des différences, c’est leur qualité, leur danger et le fait qu’elle vit des buts. Au final, quand tu disposes de joueurs si rapides, et avec un tel niveau offensif, cela fait que leurs qualités se décuplent et qu’ils font des différences par rapport au reste.
Keylor Navas ? Le portier a toujours une importance plus grande que le reste des joueurs. Quand tu vois tout de derrière, c’est déjà une différence par rapport aux autres. Keylor a connu une très bonne adaptation après avoir remplacé une légende comme l’a été Iker au Real Madrid. C’était très difficile, mais la vérité c’est que nous sommes très contents de son rendement et nous allons tenter qu’il conserve cette sécurité. C’est important que la personne qui soit derrière toute l’équipe transmette de la sécurité à ses partenaires.
La mort de Johan Cruyff ? Ça a été une nouvelle très dure pour le monde du football. Nous avons perdu une légende. Alors que je n’étais pas encore né c’était déjà une légende du football et cela dit beaucoup sur un joueur qui a marqué une époque et apporté une philosophie dans ce sport. C’est pour cela que tous les amoureux du foot se rappelleront de lui. »