Bayern : Guardiola « Comme au Barça, je ne gagne que quand je joue bien »

  • Par Marion

Pep Guardiola

Pep Guardiola est passé en conférence de presse ce lundi, à la veille du quart de finale retour de son Bayern Munich face au FC Porto. Ayant perdu (3-1) lors du match aller il y a une semaine, les hommes de Pep devront se surpasser pour remonter leur retard à l’Allianz Arena.
L’ancien coach espagnol du Barça pense que plusieurs joueurs seront encore blessés pour ce match, comme Franck Ribery.

« Je ne pense pas que Ribéry puisse jouer contre Porto.

Nous devrons mettre le maximum d’engagement. Nous devrons livrer un combat pour nous qualifier. Une bataille très difficile. Porto aura évidemment plus de fraîcheur, ayant reposé toute l’équipe à l’exception du gardien durant le week-end (en Championnat). Mais mardi, ce ne sont pas les jambes qui compteront mais la tête. On peut contrôler les jambes quand la tête nous dit qu’on peut réussir.

Dans ma vie, je n’ai gagné que quand j’ai bien joué. Aussi au Barça qu’ici. Nous devons donc bien jouer.

Je suis impatient de disputer ce match. C’est la Ligue desChampions, la raison pour laquelle nous aimons le football.

Tout est possible en 90 minutes. Le résultat de l’aller (défaite 3-1) nous oblige à prendre plus de risques. On doit se créer des occasions de but mais aussi en laisser le moins possible à l’adversaire. Je suis convaincu que mon équipe va tout faire pour cela. Je sais que ce ne sera pas facile. On n’est pas dans une situation favorable. Mais je suis optimiste à 100% dans notre capacité à réussir.

Mon discours dans le vestiaire à Hoffenheim ? En gros, que je suis très fier de mes joueurs. Peu importe ce qui se passera demain ou à l’avenir. C’est phénoménal ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. Je n’oublierai jamais ce qui s’est passé ces dernières semaines. Ces joueurs resteront des héros pour le reste de ma vie.

Les critiques ? Quand on entraîne un club comme le Bayern, il faut savoir combien les attentes sont énormes. Si je n’acceptais pas ce type de pression positive, je ne pourrais pas entraîner ce club. Je sais dans quel club je suis, que ça ne suffit d’être champion et de gagner la Coupe (d’Allemagne). Que seul le triplé compte pour des grands clubs comme Barcelone, le Real Madrid ou le Bayern. Quant à mon avenir: c’est mercredi libre, jeudi entraînement… et bien sûr, toujours là l’an prochain ! »

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