Chelsea : Fabregas « La Ligue des Champions, le titre qu’il me manque »

  • Par Marine

fabregas

Au cours d’une interview accordée au UEFA.com, le milieu de terrain de Chelsaa Cesc Fàbregas est revenu sur son retour à Londres cette saison, où il est très heureux. L’international espagnol espère pouvoir brandir cette saison la fameuse Coupe aux grandes oreilles de la Ligue des Champions, un trophée qui manque encore à son palmarès.

« Je n’ai jamais vraiment complètement quitté Londres. Chaque fois que j’avais deux ou trois jours de congé, je revenais ici. J’ai des souvenirs incroyables de cette ville, et je la considère comme mon deuxième chez moi.

A Chelsea, je me suis senti mis en valeur lorsque j’ai parlé à l’entraîneur. Ensuite, vous prenez connaissance de la liste des joueurs de cette équipe, et vous vous dites que c’est vraiment une grande équipe. Alors j’ai pensé que c’était vraiment une bonne chose de venir relever un défi ici.

José Mourinho me demande d’apporter de la stabilité à l’équipe, de donner des solutions, d’être disponible. Je permets à l’équipe de trouver une base défensive. La philosophie que nous adoptions à Barcelone et pendant les derniers temps que j’ai passés à Arsenal faisait de moi un milieu de terrain offensif. Je devais presser chaque fois que nous perdions le ballon. Lorsque vous évoluez avec un seul milieu défensif ou avec deux milieux défensifs, comme c’est le cas aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile. Vous essayez aussi de presser, mais si vous arrivez trop tard, cela donne beaucoup d’espace derrière vous. Alors l’entraîneur me dit de bien tenir ma place et de ne presser que lorsque l’adversaire est face à son propre but. Aujourd’hui, je me sens bien dans cette position et dans ce rôle. Je crois que pour moi c’est le meilleur poste.

Remporter la Ligue des Champions serait quelque chose d’important. C’est la compétition qui me manque. Ça me donnerait une satisfaction énorme. Nous avons un grand rêve, la conquérir. Je ne sais pas si ça va être le cas cette année, ou l’année prochaine, ou dans cinq ans. Le football est ainsi fait. Je sais que Javier Zanetti l’a remportée à 36 ans (en 2010). C’est le football qui l’a décidé. J’ai joué la finale (en 2006 avec Arsenal), nous avons perdu dans les dernières minutes. C’était incroyablement triste pour nous. J’ai joué depuis quatre demi-finales. Vous la touchez presque cette coupe, et puis elle vous échappe. J’espère que je pourrai la brandir une fois au moins dans ma carrière.

Il n’y a rien de comparable à marquer des buts. C’est la chose la plus merveilleuse qui puisse exister dans le football, mais je me suis toujours identifié comme quelqu’un qui prenait plaisir dans la dernière passe aussi. Seuls les joueurs qui ont donné beaucoup de passes décisives connaissent cette sensation, cette joie immense lorsque vous faites marquer quelqu’un. Donner un caviar à un attaquant pour qu’il joue un face-à-face avec un gardien, c’est quelque chose qui procure une énorme satisfaction.

À Barcelone, j’ai pratiquement joué avant-centre et j’ai fini par marquer quelques buts, et aujourd’hui il y a une sorte de renaissance en moi. Après cinq ans en tant que buteur, j’ai tout repris à zéro, je suis de retour au poste que j’occupais lorsque j’avais 16 ans. Au début, j’ai trouvé difficile de s’entraîner avec un coach tel que Mourinho. Il me dit toujours de me repositionner, de décrocher. De venir au soutien des joueurs qui sont derrière moi, de ne pas perdre la balle. Aujourd’hui, je prends plaisir à cela. »

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