Raul : « Zidane ? Il faut être patient, mais parfois au Real il n’y a pas de temps à perdre »

  • Par Guillaume

Le neo retraité Raul Gonzalez Blanco, qui vit toujours aux États-Unis, où il a intégré l’encadrement de son dernier club du New York Cosmos (NASL), vient d’accorder un entretien à beIN Sports Espagne dans laquelle il explique qu’il n’envisage pas de rentrer aux pays pour le moment. Par ailleurs, l’ancien joueur du Real Madrid n’a pas manqué de donner son opinion à l’ancien dirigeant Jorge Valdano qui l’interviewait.

« Un retour ? Ce n’est pas le moment. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve. Je n’y pense pas du tout. Aujourd’hui, ma vie est ici, à New York. J’aime ce que nous visons, ma famille et moi, en ce moment.

Le poste de sélectionneur de l’Espagne ? Pourquoi pas.

Zidane, c’était l’élégance incarnée. Tu te disais : ‘Mais d’où il sort lui ?’ Dans le passé, j’avais déjà vécu ça avec Michael Laudrup. Tout lui semblait facile. Faire un toro avec lui, c’était perdu d’avance, tu savais que te serais obligé de courir comme un dératé pendant toute la séance.
Zinédine Zidane comme entraîneur du Real ? Je pense qu’il a délivré le bon message aux joueurs. Avec son passé, il sait ce que les joueurs ont besoin d’entendre. Quoi qu’il arrive, il faut lui laisser du temps pour son travail porte ses fruits.
La patience est fondamentale dans le football. Mais c’est difficile parce que parfois on te dit qu’il n’y a pas le temps pour ça. Il faut pourtant être un peu patient car les projets sont sur deux-trois ans. Mais comme nous le savons, au Real Madrid il n’y a pas de temps à perdre. Mais j’espère que tout va bien se passer pour Zidane.

Si je devais ressortir trois joueurs très professionnels, ce serait Fernando Hierro, Fernando Redondo et Luis Figo, je crois. Lui, il était incroyable car à chaque match, il tentait, qu’il soit dans un bon ou un mauvais jour. Cela lui était égal, il revenait toujours en un-contre-un. En plus, j’avais un bon feeling avec lui. »

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