Real : Raul « Je suis content quand le Barça gagne une Coupe d’Europe »
La légende du Real Madrid Raúl González Blanco fait la couverture de la dernière édition espagnol du Vanity Fair, à paraître ce mardi. L’ancien attaquant espagnol s’y est confié et notamment sur ses dernières années au club merengue, expliquant qu’il attendrait quelques années avant de revenir à Madrid.
« Le futur entraîneur du Real ? On me l’a dit, on m’y a poussé. J’ai besoin de temps. J’ai besoin de réfléchir, voir si la compétition me manque. J’ai un projet de formation (…) C’est le moment de faire des choses sans aucune pression, pour décider ce qui me plaît et retourner ensuite à Madrid dans quelques années.
Ronaldo ? C’est un bête physiquement, un bon gars. J’ai une excellente relation avec lui.
Je me suis promené mille fois dans les rues de Barcelone avec Mamen (sa femme) et les gens nous ont très bien traités. La rivalité aide les deux clubs : le Barça ne serait pas aussi fort sans le Real Madrid et vice-versa. Chacun a besoin de l’autre. Quand ils gagnent une Coupe d’Europe, je suis content, au final, c’est une équipe espagnole et je n’ai aucun problème à l’avouer publiquement. Pourquoi irais-je souhaiter du mal à quelqu’un ? Ça ne fait pas partie de ma façon d’être.
J’ai été très heureux à Madrid, c’était les meilleures années de ma carrière. Mais il y a eu un moment pendant lequel je ne m’amusais plus. Quand tu es capitaine, tu es là depuis longtemps et il y a des changements de présidents… Je perdais de l’énergie à cause de choses extra-sportives et je n’étais pas frais sur le terrain. Des fois, ton cerveau veut quelque chose, mais ton corps ne répond pas… J’avais mal quand je jouais. Il y a un moment où tu as toujours mal quelque part, tu te lèves le matin et tu te demandes : comment vais-je être capable de jouer ?
Avec Guardiola, on aimait beaucoup le foot, la rivalité était sympathique, comme avec Puyol ou Xavi plus tard. Pep et moi avons joué ensemble en sélection. Il y a toujours eu de l’alchimie entre nous. C’est un des meilleurs entraîneurs de l’histoire. »