Villarreal : Bakambu « Des objectifs ? La Ligue des champions et Russie 2018 »
Ce vendredi, l’attaquant de Villarreal Cédric Bakambu s’est confié à FIFA.com. L’international congolais, né à Ivry-sur-Seine est revenu sur son parcours, expliquant que « Dans la vie, il faut savoir prendre des risques ». Auteur de 12 buts en 24 matches, il est l’un des grands artisans du parcours réussi du Sous-Marin jaune cette saison
« Mes deux parents sont originaires de la République démocratique du Congo. Ils sont nés à Kinshasa, la capitale, mais ils ont émigré vers la France et je suis né à Paris. J’ai grandi avec les deux cultures et j’en suis très fier parce que c’est une richesse.
Mes parents m’ont bien élevé et mes frères m’ont aussi donné de bons conseils. À l’école, j’étais toujours le premier de la classe. Je suis plutôt calme et ça se voit aussi sur le terrain.
Son passage à Bursa en Turquie ? J’ai pris un risque, mais dans la vie, il faut savoir ce que l’on veut. J’étais motivé, déterminé. Je savais que ma carrière ne se terminerait pas en Turquie. J’avais besoin de rebondir quelque part et ça a marché.
L’équipe nationale de la République démocratique du Congo ? Je n’étais jamais allé au Congo avant cela, mais je n’ai pas hésité une seconde. C’est le pays de mes parents, donc le mien aussi. Il ne faut jamais oublier ses racines.
C’était une énorme découverte, j’étais très surpris. C’est un pays assez pauvre, mais cela n’empêche pas les gens de garder le sourire. Ça m’a beaucoup marqué. Et je me suis dit que si mes parents n’étaient pas partis en France, j’aurais pu faire partie de ces enfants qui rêvaient de me toucher.
Les gens sont très tactiles. Ils nous reçoivent à l’aéroport comme si on était des chefs d’État. Ils sont très aimables avec les joueurs. Chaque rassemblement est une fête. C’est juste un peu compliqué pour les adversaires, parce que la passion est énorme. Mais c’est pareil quand on va jouer dans un autre pays d’Afrique. On ressent toujours cette pression.
Nous savons bien que le pays n’a plus joué la Coupe du Monde depuis 1974. C’est très long ! On a une équipe compétitive, avec un bon mélange de ‘locaux’ et ‘européens’. Si la mayonnaise prend, allez savoir jusqu’où on peut aller…
A Villarreal, la vie est différente. C’est une petite ville, très tranquille. C’est décontracté. Mais je me suis bien adapté. Mes coéquipiers m’aident beaucoup et les buts arrivent tout seuls ! Bon, j’aurais aimé en marquer davantage, c’est vrai (rires) ! Nous sommes quatrièmes maintenant. Peut-être qu’on finira le championnat à la même place…
De nouveaux objectifs ? Bien évidemment ! La Ligue des champions et Russie 2018. Je suis ambitieux et j’aime bien me fixer des objectifs. Je fais confiance à la vie, il ne faut pas avoir peur. »